Un quasi sans fautes : Si il est certain que dans le mondes des boitiers photographique la perfection n'existe pas, il en est cependant qui pourraient prétendre s'en approcher. Dés sa sortie sur le marché le F801 Nikon, boitier argentique 24x36 de son état, reçoit des avis unanimement positifs de la part de la presse spécialisée. C'est vrai qu'il a tout pour lui ce petit nouveau, un autofocus débrayable performant pour l'époque permettant si besoin le suivi de forcer le déclenchement même si le signal de mise au point correcte est absent, une mesure de lumière matricielle évoluée, avec un mode intégral et pondéré central, des algorithmes de calcul évolués, un obturateur de course qui grimpe au 1/8000 ème de seconde et surtout une synchronisation flash record de 1/250 ème. Son viseur lumineux, qui ne désavantage pas les porteurs de lunettes, ses modes de fonctionnement : Programme, priorité vitesse et ouverture ou tout manuel.
Retardateur de 2 à 30 secondes, possibilités de multi-exposition, de bracketing moyennant le dos dateur dédié MF 21 de la même marque), viennent s'ajouter à un correcteur ajustable de -3 à +3 IL par pas de 0,5. Son alimentation, et ce n'est pas la moindre de ses caractéristiques pour des photographes "baroudeurs" amenés à travailler dans des contrées mal desservies, est assurée par de simples piles format LR6.
Son ergonomie quant à elle, n'a fait l'objet d'aucuns sacrifices, et c'est le fameux trèfle Nikon qui permet de prendre les commandes de ce fabuleux boitier, efficacité et intuitivité sont au rendez-vous, on ne peut guère mieux à ce niveau.
En 1991, apparait la version S du F801, pourvue d'un système autofocus amélioré, avec un suivi continu du sujet tout en ayant la possibilité de mémoriser la mise au point et surtout pour ce qui concerne les différents modes de mesures de lumière, une mesure spot qui faisait vraiment défaut sur son prédécesseur.
Au chapitre des limitations, peu de choses à noter, le perte des automatismes avec les objectifs d'anciennes générations, non D par exemple, une carence certainement bien secondaire aux yeux des photographes de la "vieille école" qui voudraient utiliser leurs vieux parcs d'optiques, ainsi que l'absence d'un rétro-éclairage de l'afficheur à cristaux liquides supérieur, lacune beaucoup plus pénalisante, pour qui tenterait de travailler par faible éclairage, ou pire encore en travaillant sur pied lors de prises nocturnes, lampe de poche obligatoire.....